Templier au Coeur Sacré

Sous la croix de vermeil, il marche en pénitence, Frère d'épée et d’âme, gardien de la vaillance. Né d’un vœu de silence et d’un pacte juré, Il porte en son cœur l’éclat d'un sanctuaire oublié. Ni prince ni soldat, mais moine en bataille, Son glaive est prière, et sa foi, son gouvernail. Chaque pas sur la terre résonne d’un serment, De défendre les saints, les faibles, les enfants. Son armure n’est point d’orgueil ni de peur, Mais d’humilité trempée dans la ferveur. Il combat pour la paix, non pour la conquête, Et son sang versé n’est qu’une sainte dette. Les ombres le redoutent, la lumière le salue, Car il marche pour Dieu, sans haine et sans vertu. Il sait que le mal ne meurt jamais vraiment, Mais que l’amour triomphe, humble et brûlant. Et quand viendra l’heure du dernier combat, Sous les murs de Jérusalem ou dans quelque trépas, Son âme, en silence, s’élèvera sans bruit — Templier au cœur sacré, gardien de l’infini.