Poésie...Le poids du monde...
Je porte le poids du monde sur le dos
Je n'en peux plus de cette humanité,
où le M côtoie le N tel un l'alphabet
obsolète , inscrit au couteau
dans l'écorce... le Chaos dans l'Ordo
dans l'écorce... le Chaos dans l'Ordo
Cherchant l'amour, prêchant la haine
La terre vivrait mieux sans l'humain
ne pensant qu'à humilier son prochain
Dieu! Si seulement nous n'étions pas nés!
Trotte dans ma tête comme une vieille rengaine
Pas de guerres pour un territoire ou une religion
Pas de surpopulation pillant la mer,
Pas de pesticides affamant la terre
Pas de pesticides affamant la terre
Pas de pollution
visible ou non,
saturant l'air,
visible ou non,
saturant l'air,
salissant les ruisseaux, océans et rivières...
Que seul un feu divin pourrait purifier
mettant fin à cette usurpation
Une terre libérée de notre humanité
Un mot dont nous avons perdu le sens
Oubliant jusqu'à sa profonde essence
Je suis fatiguée de cette ignorance
volontaire... Elle mène droit à la décadence
Croyant nous élever vers l'age d or....
Nous chutons dans l'obscurantisme
Nous ne sommes que des dinosaures,
de fossiles prêcheurs du fanatisme
Au lieu d aller vers la lumière,
nous préférons rester dans l'ombre
Un dieu quelque part entend t'il ma prière ?
Un animal n'est pas aussi malsain
Pourquoi notre coeur est'il si sombre?
Par plaisir, nous tuons...
Nous torturons,
Nous esclavageons
Nous nous prostituons pour une religion,
du pouvoir...ou du pognon
Nous n'avons rien de digne
Qu' un déluge s'abatte sur nos tëtes!
Qu'une sécheresse anéantisse les vignes !
Comme nous sommes bêtes!
Et qu'il n'y ait personne pour nous sauver
pas même un dieu, ou un hypothétique Noé
Une plainte du coeur qui saigne et s'outrage,
A force de croire aux miracles qui ne sont que mirages
Quand nous sommes au plus mal,
au bord du gouffre, de l'abîme infernal
Penser que l'amour pourrait nous sauver...
Qu'un sentiment de révolte nous unisse,
Qu'une conscience de fraternité surgisse
Que nous fassions tous bloc
face aux événements passés
Comme un électrochoc...
Nous secouer et enfin se réveiller
Lasse, je me sens tomber
Lasse, je me sens tomber
Puis je me surprend à espérer...
un vague sourire aux lèvres
Et rêver d'une nouvelle ère
Et rêver d'une nouvelle ère
Voir les hommes debout...éclairés...
Fiers
Gardant leurs poings levés
tournés vers la lumière
tournés vers la lumière
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