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I — L’étincelle dans la cendre Au fond des jours, tout est cendre profonde, Les heures s’écoulent, grises, au plomb lié ; Et dans la nuit sans astre où s’efface le monde, Tremble un feu misérable, à demi oublié. Parfois, je le maudis — il m’ordonne de vivre, Me condamne aux tourments d’un souffle inachevé ; Parfois, je le protège, et mes mains veulent suivre Le dernier souffle chaud d’un mourant aimé. Il lui suffit parfois d’un parfum qui s’attarde, Ou d’un éclat volé dans l’ombre du sommeil, Pour dresser sa flamme, hésitante et hagarde, Contre l’indifférence où se brise la veille. Mais je sais que, s’il meurt, je tomberai sans plainte Dans un vide où la mort n’a même plus de voix ; Et moi, je le nourris, de ma chair éteinte, Pour qu’il me brûle encore… jusqu’au dernier choix. II — L’étincelle maudite Au fond des nuits, tout s’illumine encore, Un feu têtu s’accroche au bord du néant ; Et dans mes veines froides il ronge, il dévore, Me refusant le repos qu’apporte le néant. Parfois, je ...

Coeur de calice

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  Au creux d’un doux calice, un abîme sommeille, Un empire d’encens, de velours et de miel, Où l’aube, en s’inclinant, dépose ses merveilles, Et où meurt, parfumée, la lumière du soleil. Chaque pétale est un temple, et son ombre recueille Les soupirs des amants, les pleurs des matins froids ; Les vents y font offrande, et la rosée s'y cueille Comme un diamant pur dans le secret des bois. Ô fleur, minuscule et pourtant infinie, Tu caches dans ton cœur le vaste firmament, L’éclair d’un paradis, la plainte d’une nuit, Et dans ton sein brûlant, de mystérieux amants, Je lis l’éternité dans l’or de tes parfums, Comme un monde englouti que respire les humains. Sous ton écrin délicat d’une corolle close, L' abîme s’étend, lourd de songes flétris ; Chaque parfum qui monte est l’âme d’une chose Que le temps a brisée dans l’ombre de l’oubli. Tes pétales, fragiles comme chairs condamnées, Se referment au vent tel un linceul secret ; Et dans leur nuit dorée, les étoiles fanées Tombent un...

Templier au Coeur Sacré

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Sous la croix de vermeil, il marche en pénitence, Frère d'épée et d’âme, gardien de la vaillance. Né d’un vœu de silence et d’un pacte juré, Il porte en son cœur l’éclat d'un sanctuaire oublié. Ni prince ni soldat, mais moine en bataille, Son glaive est prière, et sa foi, son gouvernail. Chaque pas sur la terre résonne d’un serment, De défendre les saints, les faibles, les enfants. Son armure n’est point d’orgueil ni de peur, Mais d’humilité trempée dans la ferveur. Il combat pour la paix, non pour la conquête, Et son sang versé n’est qu’une sainte dette. Les ombres le redoutent, la lumière le salue, Car il marche pour Dieu, sans haine et sans vertu. Il sait que le mal ne meurt jamais vraiment, Mais que l’amour triomphe, humble et brûlant. Et quand viendra l’heure du dernier combat, Sous les murs de Jérusalem ou dans quelque trépas, Son âme, en silence, s’élèvera sans bruit —   Templier au cœur sacré, gardien de l’infini.
 Mes chers lectrices et lecteurs, vraiment desolee de l abandon de ce blog, que de nombreux messages en attente de moderation depuis plusieurs annees, je vous remercie de tous vos messages bienveillants,  Oui  6 ans d abandon,  oui, je repond oui á vos demandes d utiliser ces poemes lors de vos travaux ici et ailleurs, cela est deja precise dans une partie du blog, simplement, dites en l origine, je vous en remercie par avance je continue sur les differentes voies initiatiques et bientot de nouveaux poemes desolee pour l orthographe et les accents, je suis sur un clavier de portable en qwerty et je n ai pas toutes les subtilites de ce clavier